• Le duduk : cousin du hautbois, cet instrument à anche double accompagne depuis des millénaires les chants et les danses traditionnels arméniens. Il se caractérise par un son gorgé de soleil et de douceur, tel un abricot et pour cause : les luthiers le façonnent dans le bois d'abricotier.

    Le duduk a aussi fait sa place dans le monde du cinéma, inspirant des compositeurs tels que  Hans Zimmer, Armand Amar (Gladiator, La source des femmes, Le monde de Narnia pour ne citer que ceux-là).

    Je vous propose un voyage musical en Arménie, un duo duduk / accordéon, avec Carole et Elsa du groupe Mahaleb.

    Belle écoute à vous !

    Aurore

    Le Claimm

     

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  • Je vous propose de découvrir des instruments éphémères.

    Quelque part en Norvège, dans un igloo, la glace sert d'instruments aux musiciens.

    Belle écoute !

     

     

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  • Prochainement, le Claimm agrandira sa collection d'instruments avec un piano à pouces, que l'on nomme également Kalimba. Cet instrument, originaire d'Afrique, est fait de lames. Fabriquées en bambou, puis en métal, elles sont posées sur une caisse de résonance, souvent en bois. Cet instrument est sans aucun doute l'un des préférés des conteurs. Lorsque les lames d'une kalimba résonnent, c'est un retour à l'enfance, un instant de détente. Il se pourrait d'ailleurs que ce soit le plus vieil instrument du monde, car pour la petite histoire...

    Une légende* raconte qu'au son de la kalimba, les arbres poussèrent, les oiseaux chantèrent et lorsqu’une note bien particulière se produisit, elle fit apparaitre l'Homme comme par magie !

    *source : desmusiquespourguerir.com

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  • CAJON

      

    Le cajón est un instrument en bois, une caisse parallélépipédique dont les dimensions sont environ de 30/30/50 (largeur/profondeur/hauteur).

    Au dos se situe un évent, un trou d'environ 10 cm de diamètre qui permet l'échappement du son et la résonance. 

    On en joue en général assis dessus, sauf pour certains cajons cubains de forme trapezoidale que l’on place entre les jambes à la manière des congas ou d'autres percussions qui sont plus basses et de forme rectangulaires.

    On joue du cajon en frappant, avec les mains, sur la plaque avant qui est plus fine.

    Lorsque l'on frappe la plaque sur le haut on obtient des tons aigus et un son claquant. Il faut descendre vers le centre pour obtenir les tons grave.

     

         Dans les cajon flamenco, derrière et contre cette plaque de frappe fine, sont tendus, par différentes dispositions, des “timbres” divers selon les modèles. Ce sont des  dispositifs qui modifient le son de l’instrument (des tambours, des cordes de guitare). On y trouve même parfois des clochettes.

    Les Cajons péruviens et cubains sont eux traditionnellement faits et joués sans timbres.

     

       Le cajon est un instrument délicieusement polyvalent. Il a su se diversifier, s'adapter et toucher de nombreux styles musicaux de la musique péruvienne, cubaine, espagnole, aux artistes et styles contemporains comme la pop, la folk, la drum'n'bass, le blues, le rock,... Depuis peu se développent également de nouvelles possibilités techniques pour cet instrument. On peut le jouer en y ajoutant une pédale, des « side-kick », on peut le jouer avec des balais, l'intégrer dans un set de batterie, le jouer accompagné de cymbales, cloches,... Il est en perpétuelle évolution !

     

    BREVE HISTOIRE

     

       Le nom vient de l'espagnol et veut dire « caisse ».

      

       Cet instrument tire son origine dans la traite des noirs en Amérique latine. On en trouve les premières traces au Pérou puis à Cuba. Les datations ne concordent pas dans tous les sites que j'ai pu visiter, elles vont du 16° siècle au début du 19°. le seul repère historique fiable est donc la période de la traite des noires.

     

       Il fut pour cette communauté le substitut de leurs tambours traditionnels africains accompagnant leurs danses et leurs chants traditionnels comme Lundu ou Zana. Leurs rites et danses furent interdits par les autorités catholiques et royales administrant ces territoires à l'époque. Le but était d'éviter les communications, de prévenir toute révolte et de museler leur identité africaine. 

         Les premiers cajons étaient des caisses en bois vraisemblablement destinées à transporter des denrées marchandes ou servant à la cueillette des fruits. On déclouait une des planches pour obtenir résonance et vibration. L'instrument a métissé aisni les musiques africaines indiennes et hispaniques.

     

         Le Cajon s'est profondément intégré à la culture et à la musique du Pérou et de Cuba plus tard. Le poète péruvien Nicomedes Santa Cruz le nommait "sa majesté El Cajon !"

     

    Voici quelques exemples de cajeonadores connus (c'est ainsi que l'on nomme les joueurs de cajon au Pérou) :

    Julio « chocolate » Algendores,  Eusébio « pititi » Sirio, Juan « Cotito » Medrano, Caito Sotro.

     

     

    Juan « Cotito » Medrano : 

     

     

    Caitro Soto  :

     

     

     

         Le cajon péruvien est typiquement joué et fabriqué sans timbres derrière la plaque de frappe. Il en est de même pour le cajon cubain. On retrouve aussi le Cajon dans la musique cubaine, notamment par les rythmes Rumba. C'est un instrument qui n'a jamais cessé d'évoluer tant dans sa facture que dans la diversité de styles auxquels il s'adapte. A Cuba dans les années 50, Pancho Quinto, crée un cajon rectangulaire, plus large que le péruvien. Il en crée aussi d'autres se jouant entre les jambes comme les congas, de forme trapezoidale. L'absence de timbre rappelle également les congas du point de vue du son.

    CAJON

     CAJON

    Le Cajon a ensuite touché le flamenco, leur liaison a connu un succès immédiat. On attribue cette intégration de l'instrument dans le style espagnol à Paco de Lucia qui joua avec le percussioniste brésilien Rubem Dantas et le danseur espagnol Manuel Soler. Le Cajon flamenco est différent car des timbres de tambours, cordes de guitare, clochettes sont rajoutés derrière la plaque de frappe de l'instrument, ce qui donne ce son typique rappelant celui de la caisse claire.

     

    Article rédigé mar Nathan,  notre cajoniste.

    Le CLAIMM.  

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  • OUD

    Apprenez  en  plus  sur  le  OUD  grâce à  notre  Claimmiste  joueurs de  OUD.  C'est ici  que  ça se passe :  Le  OUD  VU  PAR  Un CLAIMMISTE.  Parcourrez les  sous  rubriques pour  savoir  tout  ce qu'il y a  besoin de savoir  sur  l'instrument. 

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  • Pratiquée  par une  Claimmiste,  la  flûte  de  pan et le  Nai  roumain en  particulier est  à l'honneur  dans  le  module  flûte de  pan  en  menu  principal depuis  quelques  semaines. Encore  un  article  à venir  bientôt.  

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